The Dirtchamber Sessions, exercice solo de DJ du noyau musical de The Prodigy, Liam Howlett, peut se résumer en un mot: inégal.

La plupart des morceaux du dique sont constitués de patches plus ou moins ajustés, rendant ce cocktail tantôt réussi, tantôt indigeste.
Ainsi, le premier morceau qui démarre en trombe sur Smack my bitch up, mais se termine dans un désastreux funk gluant aggrémenté de l'insurportable jingle pub de "studio line de l'Oreal"!!. Au contraire, le deuxième morceau est une des réussites de l'album avec son mix homogène de grosses basses, Charlatans (à la mode chez les techno geeks décidemment), Bomb the Bass, Poison de Prodigy & Been Caught Stealing de Jane's Addiction. Le suivant est de nouveau inégal avec son incompatible guitare espagnole, mais a la bonne idée du rap sur le thème d'Et pour quelques $ de plus d'Ennio Morricone. Ensuite vient le moment le plus efficace et réussi, un savant mélange drum & bass de KLF, Meat Beat Manifesto, Propellerheads & Beastie Boys. Le morceau qui suit est quant à lui sans intérêt, et non homogène consistant dans une première partie du New Work des Sex Pistols puis du Punk to funk de l'incontournable Fatboy Slim. Un passage bien inutile en effet car si c'était pour nous montrer combien il aime et doit aux Sex Pistols, Breathe & Fuel my fire de "The fat of the land" s'en étaient déjà chargés. Enfin, le numéro 6 collant les Beastie Boys & Public Enemy sur Kowalski des Primal Scream qui sonne plus que bien. Je dis enfin, car les 2 derniers morceaux ne méritent même pas que je m'attarde sur leur style "Best of du funk".

Je ne serai donc que vous conseiller d'aller à Blockbuster Music, leur faire ouvrir le cd, en écouter les 3 morceaux intérressants, puis leur dire que vous ne voulez pas le prendre.

  Fred Thom


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