Mike Ness
Cheating at Solitaire
Il se trouve que le leader de Social Distortion a un doux et rugueux penchant rockabilly. Son album solo Cheating at Solitaire, sorti chez Time Bomb records basé à Laguna Beach, Californie, offre un soulagement plus que mérité de l'overdose de pseudo-swing actuellement injecté dans les veines de l'Amerique.
Pour ceux qui ne connaissent pas ou se foutent royalement d'Orange County, Mike Ness est un héros local, au bon sens du terme. Alors que les "Disney Bands" No Doubt, Sugar Ray et l'imbécile Offspring monopolisent le paysage musical local de leur musique à l'eau de rose, c'est un miracle de trouver de l'authentique ici-bas.
L'album est un cool, punk-blues-rockabilly. L'ouverture "The Devil in Miss Jones" établit l'allure efficace de l'album, alors que "Crime Don’t Pay" est rejoint par la guitare de Brian Setzer. "Dope Fiend Blues" est plus dur, tandis que The Boss apporte sa guitare et sa voix sur "Misery Loves Company".
Il y a aussi de "l'amouuur". Ness chante les ballades d'un homme seul sur "Rest of our Lives", le trés noble "Cheating at Solitaire", et "If You Leave Before Me". Il reprend aussi "Don’t Think Twice" de Dylan , et offre une version fougueuse du "You Win Again" d'Hank Williams . La reprise de "The Long Black Veil" égale l'intensité de celle de Jagger sur l'album éponyme des Chieftan's.
Le plus important, d'aprés moi, est que l'album semble avoir été fun à enregistrer au contraire d'un artificiel album surproduit.
Ness mérite "some good, good, good luck" avec celui-ci.
Anji Milanovic
Make Beats
Backstage Passes
Custom Socks
|