Happiness
Réalisé par Todd Solendz
Ah, ce bizarroïde de Todd Solondz nous ramène encore à son New Jersey de prédéliction, pour rendre visite à une autre famille "attachante".
Dans Welcome to the Dollhouse nous étions voyeurs dans la vie d'une fayotte dérangée. Dans Happiness cette fille s'est métamorphosée; en trois soeurs, et Solondz en a relevé le goût en nous offrant un pédophile, un détraqué du phone sex , un jeune ado masturbateur, un ruffiant russe, et une meurtrière de concièrge. Ce menu vous-va-t-il? Il y a aussi trois soeurs, une solitaire écrivain sexy qui aurait aimé avoir été violée pour expérimenter la souffrance de ses personnages, une guigneuse de première qui n'a jamais de chance avec les hommes mais pour qui vous ne pourrez vous empecher d'avoir de l'affection, et une soeur aveuglée qui ne sait ce qui se cache au fonds de l'âme boueuse de son mari pédophile. Comme on l'espérait, Solondz n'y va pas avec le dos de la cuillère dans son attaque contre les classes moyennes des banlieues américaines. Ce film est cèrtes choquant, sans toutefois faire dans une diatribe gratuite. Vous vous surprenez en train de rire alors que le film s'enfonce de plus en plus dans le sordide de ses personnages.
Solondz a une fois de plus poussé les limites un petit peu plus loin. Qui aurait cru qu'un fim sur des solitaires aussi tordus pourrait être si intéressant?
Anji Milanovic
Palindromes
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