Fondée en 123 Av. JC, cette ancienne capitale de la Provence est certainement un des joyaux les plus précieux du Sud de la France, grace à son bon vivre, son architecture historique, sa culture et sa vie grouillante. La première chose que l'on remarque est le bon vivre qui y règne. L'enfilade de cafés du Cours Mirabeau imprègne la ville d'un atmosphère diletante, comme si Aix était un oasis protégé du stress de la vie active par les flancs vigoureux de la montagne voisine de la Ste Victoire. Les façades historiques de la vieille ville vous transportent quant à elles du modernisme de la Rome Antique à la noblesse du 18ème siècle en passant le majestueux du Moyen-Age. Les rues étroites aux pavés escarpés forment un labyrinthe inextricable où l'on se perd volontairement, dans l'espoir de rencontrer quelque châtelaine égarée ou troubadour extravagant. Mais Aix est avant-tout renomée pour son identité culturelle. Et son reconnu festival de musique classique passerait presque inaperçu à côté d'illustres résidents comme Paul Cezanne et autres post impressionistes en passant par Vasarelli, qui ont marqué la ville de leur palette indélibile. C'est enfin un ville en continuelle effervescence, par la présence de sa fac, à laquelle les étudiants, accourant des quatre coins de l' Europe, préfèrent pourtant les caves voutées des clubs locaux. De nombreuses raisons pour étudier à Aix-en-Provence, ou tout au moins s'y arrêter, histoire de profiter de cette enclave où le temps s'est figé il y a quelques centaines d'années.

  Fred Thom

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