Il semble que, ces derniers temps, il possible d'acheter des disques en se basant seulement sur les bandes sons des pubs télé. C'est d'ailleurs d'une certaine efficacité, la bonne musique (ou ce qui correspond à votre définition de la bonne musique) l'emporte sur les stupides jingles. D'un autre côté, je me retrouve à seulement vouloir une chanson, me contrefoutant des autres morceaux du disque. alors que les albums de The Crystal Method, Dimitri from Paris, et Louis Prima sont bienvenus sur ma play list, je doute jamais acheter une paire de Gap khakis. Et de la même manère que je pense que les pubs de Banana Republic sont cool, je ne pense pas acheter leurs pantalons non plus. (il m'est d'ailleurs difficle de concevoir que tout cette débauche de marketing a pour but de vendre des paires de jeans!!!!!!!!!!!). L'extrait Ray of Light de Madonna utilisé pour les spots d'AT&T sonne bien aussi, mais leurs telemarketeurs sont si aggressifs qu'il sera un jour froid en enfer avant que je ne m'abonne à leur service téléphonique. Depuis que les musiques de publicités sont devenues les BO de nos vies, nous pouvons déceler un nouvelle sous-catégorie dans ce genre. On peut spécilaement remercier Banana Republic et Intel pour nous avoir apporté les sons du Brésil. "The Waters of March" est le nouvel hymne de Banana republic alors que le singe "sock monkey" des années 50 se dandine sur Umbabarauma de Jorge Ben (qui par hasard est un hymne de foot, mais bon ce n'est pas comme si l'on comprenait le portugais aux USA de toute façon). C'est juste une question de temps avant que l'on se mette à entendre plus de classiques de Samba et Bossa Nova. Les oreilles américaines viennent donc de récemment s'initier aux musiques du monde et il ne devrait être trop long avant qu'avec la nostalgie actuelle des années 50 et 60 "The Girl From Ipanema" ne devienne la BO pour quelque voiture (quoique l'on doit dire que les pubs de vpiture sont à l'avant-garde pour incorporer techno et world music afin de créer un atmosphère et une image pour leurs produits) Evidemment, ce n'est pas une mauvaise chose. Celà signifie que nous nous mettons à importer tout comme on exporte. Que ce soit la techno française ou le ska argentin, le rayon musiques étrangères s'aggrandit de plus en plus. Vous pouvez vous attendre à un film sur le maestro mexicain Esquivel (le parrain de la lounge music des années 60), alors que son contreparti gringo contemporain, Beck, a un nouvel album Mutations où figure la chanson "Tropicalia" qui évidemment trouve inspiration dans l'album de Caetano Velosos Tropicalia des années 70. Si vous êtes à la recherche d'un morceau de Brésil, n'ayez pas peur. la musique brésilienne ne manque pas aux USA. Même à Nashville, TN yvous pouvez aller voir Brazil Billy au Robert’s Western Wear sur Broadway le samedi soir.Et si ça n'est pas un indicateur, je ne sais pas ce qui l'est. Et comme suggestions, louez Black Orpheus avec un cd de David Byrne, Beleza Tropical, compilation pour débutants. A partir de là, à vous de jouer.

  Anji Milanovic