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Interpol : Turn On the Bright Lights











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Interpol
Turn On the Bright Lights

Prenez chaque grand groupe des années 80, jetez-les dans un mixeur, et vous obtiendrez la nouvelle sensation du moment, Interpol. On ne peut dissocier le groupe de ses influences, Interpol passant Joy Division à la moulinette shoegazer et arrosant copieusement le tout de post-punk (Echo & The Bunnymen & The Chameleons plus particulièrement).

Interpol ne sonne cependant pas comme un simple produit dérivé. A l'image des récentes vagues electroclash et garage rock, ce renouveau new wave parvient entre autre à nous gagner à sa cause parce qu'il est si rafraîchissant de pouvoir enfin écouter autre chose que de rap/rock agressif ou de la pop guimauve. Ce qui sonnait démodé prend subitement des airs de nouveauté et si ces groupes ne font qu'imiter leurs anciens, l'ère musicale qu'ils ont choisie de ressusciter mérite certainement que l'on s'y attarde. A voir le succès du film 24 Hour People et de son soundtrack, ils ne semblent pas s'être trompés.

Le CD démarre sur une note shoegazer, de calmes tourbillons de guitare se faisant l'écho des vocaux ; on sentirait presque le brouillard dans le fond. Sur le morceau suivant, ils s'attaquent à Joy Division avec au centre des chœurs musclés et tourmentés. A partir de là, le groupe nous offre un voyage — intemporel — musical dans les années 80. Si Interpol est composé de New Yorkais dont l'âme musicale se trouve de l'autre côté de l'Atlantique, ils ne manquent cependant pas d'offrir une ode à leur ville sur le contemplatif « NYC ».

Leurs guitares nerveuses, leurs basses vrombissantes et leur rythmique post-punk supportent les vocaux de Daniel Kessler, chanteur qui rappelle sans aucun doute Ian Curtis, mais possède aussi la vulnérabilité et les hésitations de Tim Booth. Même leur morceau le plus accrocheur, « Say Hello to the Angels », est empreint de solitude et de nostalgie. Une sensation qui nous a cruellement manqué depuis que la colère a pris d'assaut la scène musicale, et dont le retour est d'autant plus bienvenu.

  Laura Tiffany




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