Tom Waits
Mule Variations
Alors que certains critiques se lamentent que Mule Variations sonne comme Rain Dogs et Bone Machine, je dis merci mon dieu qu'il n'ai pas décidé de faire un duo avec Puff Daddy ou d'avoir pris un "techno geek" pour remixer ses chansons. Sa signature bruitiste aux hurlements subsiste.
Mule Variations habrite une nouvelle famille de chansons dont classiques de bars et berceuses typiquement Waits.
L'album se révèle envoutant et tapageur. Ecoutez, et vous verrez que Waits se sent chez lui.
Il y a un feu de bois dans la cheminée de la maison de Waits, et il nous invite à rentrer chez lui, au chaud. "House Where Nobody Lives" et "Come on Up to the House", sont intimistes dans leur camaraderie, alors que les blues "Cold Water", "Get Behind the Mule" sont remuants. Quant à, "Eyeball Kid" et "Chocolate Jesus" ils ont des paroles déglinguées que seul Waits peut tourner en poésie.
Waits miaule et aboie dans ses ballades introspective "Hold On", "Picture in a Frame", et "Georgia Lee". Le piano apaisant se fond avec sa voix profonde et bourrue sur "Take it with Me". Aprés tout, Waits est l'un des rares qui peut vous vous rendre émotif sans pour autant vous assomer avec des sentiments mielleux.
Les sons "garage band" de "Big in Japan" (avec Les Claypool de Primus), et "Filipino Box Spring Hog" vous ramènent tout droit à une réalité . "What’s He Building", otè de toute musique, est un morceau parléa que Henry Rollins peut seulement rêver d'écrire.
Les fans apprécieront que Waits est de retour (et en tournée cet été!), alors que les autres devraient s'y plonger sans attendre.
Anji Milanovic
Tom Waits : Used Songs: 1973-1980
Tom Waits en concert au Wiltern Theater, Los Angeles, CA
Chuck E Weiss : Extremely Cool
Make Beats
Backstage Passes
Custom Socks
|