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Voici les tribulations prophylactiques du taciturne commissaire Adamsberg aux prises avec un maniaque fomentant le retour du fléau de la peste. Enigme ésotérique déstabilisante d'autant qu'il subit les affres de sa rupture avec Camille, jeune femme évanescente et éthérée hantant chacune de ses manies, déductions, ambiguïtés. La mise en scène de cette absence lancinante se révèle hasardeuse et seul le lyrisme filant de certaines séquences comme les bribes de lumières dansant, telles des lucioles dépressives, sur les vitres du perspicace policier imprègne réellement la psyché obnubilée d'un José Garcia au sommet de son talent. Les autres acteurs se complaisent dans le pathos (piété filiale, psychose bouffie…) sauf un Michel Serrault se désengluant de la patine aseptisée du polar. Sûrement le fait de l'incurie d'une réalisation qui stipule, dans une frénésie explicative, deux régimes moribonds devisant obsessionnellement : cité paranoïaque et monde introspectif. Le scepticisme s'accroît avec une final bâclé tombant à plat après la séduisante emphase liminaire. Syndrome des Rivières Pourpres et confirmation de la fatalité d'une fade traduction plastique des hits littéraires français actuels
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