Après une longue absence et une poignée de disques oubliables, The Cult revient au sommet de sa forme avec Beyond Good And Evil, un album de pur Rock 'N' Roll aux riffs rageurs.
Le groupe semble avoir retrouvé l'osmose qui fit son succès dans les années 80, la complémentarité des guitares ascérées de Billy Duffy et du lyrisme du chanteur Ian Astbury. Beyond Good And Evil offre une suite de morceaux accrocheurs et venimeux d'un rock dur et sans fard, à mi-chemin entre l'agressivité d' Electric et la grosse production de Sonic Temple.
"War" démarre en douceur avec des arpèges "flanger" et gothiques très Love pour vite laisser la place aux grosses guitares et rythmes effrénés qui composent cet album. Le suivant "The Saint" est dans la même veine. "Rise" est le single imparable digne des grandes heures du groupe. Avec son riff nerveux et son hymne, on pense indéniablement à "Wild Flowers" et "Fire Woman". "Take The Power" alterne guitares "flanger" et "heavy" dans la lignée de Sonic Temple. "Breathe" sonne comme Stone Temple Pilots, un groupe qui a justement été inspiré par le son de The Cult. "Nico" est une belle ballade qui se fait l'écho d' "Edie (Ciao Baby)", autre morceau de Sonic Temple. "American Gothic" vient ensuite marteler ses grosses guitares après ce court moment de calme. Si "Ashes and Ghosts" et "Shape The Sky" sont sans grand intérêt, "Speed of Light" est hargneux et efficace. "True Believers" est une ballade mid-tempo mélodieuse. Enfin, le disque s'achève comme il avait commencé sur un brulôt, "My Bridges Burn".
Avec Beyond Good And Evil, The Cult démontre que la vieille garde Rock ne se rend pas.
The Cult Beyond Good And Evil
