Ne vous fiez pas aux apparences. Sous ses dehors de « disco pimp » sorti tout droit d'un film de « blaxploitation », le DJ de Chicago offre une orgie d'electro, de house et de bonne humeur.
Sur Kittenz And Thee Glitz, Felix da Housecat met délibérément le cap sur les années 80, l'album revendiquant clairement son identité electro qu'il remet au goût du jour avec des arrangements house. Les influences de Devo, Kraftwerk, DAF, Jean-Michel Jarre, Depeche Mode, Erasure & Softcell sont mélangées puis passées au mixeur musical du DJ pour offrir un album homogène et entraînant qui, loin d'être mélancolique, n'a d'autres prétentions que de divertir et vous pousser sur les pistes de danse.
Basses synthétiques et « bips » en tous genres règnent donc sur cet album baigné d'ironie. Quant au Kitten en question, il fait évidemment référence à sa partenaire privilégiée, la petite suisse Miss Kittin, qui vient prêter sa voix robotique à la plupart des morceaux.
Si les hymnes synthétiques s'enchaînent sans failles, certaines chansons laissent une empreinte dés la première écoute. Inutile de présenter « Silver Screen Shower Scene », le single imparable qui a déjà fait ses preuves à travers l'Europe. « Madame Hollywood » s'amuse des habituels clichés hollywoodiens. « Glitz Rock » se fait l'écho des Chemical Brothers, « Pray for a Star » est un disco malsain dans la veine d'Erasure et de Softcell tandis que « Magic Fly » vient apporter une bouffée d'oxygène rappelant Jean-Michel Jarre. Sans oublier évidemment le robotique « Happy Hour » qui flirte ouvertement avec Ladytron ; une sorte d'inceste délibérée lorsque l'on sait que Felix a remixé le fameux « Playgirl » du groupe.
A consommer sans modération.