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Windtalkers
Réalisé par John Woo

Avec : Nicolas Cage, Adam Beach, Christian Slater, Peter Stormare
Durée : 2:15
Pays : USA
Année : 2002
Web : Site Officiel
Basé sur : Roman
Making Of: Roman
Dans son dernier film, le plus ambitieux en date, John Woo substitue de grandes batailles héroïques aux fusillades urbaines stylisées qui ont fait sa réputation. Si Windtalkers est un film de guerre conventionnel et violent, il est cependant doté d'une véritable dimension émotionnelle qui semblait avoir échappé au cinéaste hongkongais depuis The Killer.

Nicolas Cage incarne Joe Enders, un marine valeureux mais traumatisé par la perte de ses hommes, chargé de protéger Ben Yahzee (Adam Beach), un codeur indien, mais surtout le code qu'il est l'un des seuls à connaître. La tâche de Joe sera d'autant plus difficile qu'à la pression physique des combats s'ajoutera la pression psychologique de devoir éliminer son protégé au cas où celui-ci tomberait aux mains de l'ennemi.

Le titre fait référence aux « code talkers », des Indiens navajos qui, pendant la seconde guerre mondiale, furent employés pour transmettre des messages codés dans leur propre langage. Le reproche le plus évident que l'on peut faire au film de John Woo est de ne pas passer assez de temps sur les « windtalkers » pour se concentrer sur Joe et les combats. S'il est vrai que l'engagement et la formation des Navajos sont bâclés à la vitesse éclair, on concédera toutefois que c'est la première fois qu'un film aborde le sujet et rend hommage à ces patriotes trop longtemps ignorés.

La présence de Woo derrière la caméra ne faisait pourtant aucun doute quant aux fins « belligérantes » du film. Windtalkers est un film d'action avant-tout, et un succès à ce niveau. Outre quelques plans aériens saisissants, c'est surtout dans les combats rapprochés que le réalisateur excelle. La virtuosité visuelle et chorégraphique de sa caméra transparaît en particulier dans les combats au couteau et dans l'ultime scène héroïque du personnage de Christian Slater et du « code talker » qu'il accompagne.

Les critiques incultes qui croient que Steven Spielberg a inventé le film de guerre avec Saving Private Ryan, auront vite fait de fustiger la présence de clichés et les excès de la réalisation. Mais, le genre du film de guerre étant justement confiné dans ses propres limites, on regrettera surtout qu'il s'inspire un peu trop de l'atmosphère psychologique si originale de La Ligne Rouge. De même, comme dans tout film de Woo, la bravade va parfois au-delà des limites du réalisme, mais c'est justement ce qui en fait son charme.

La seule véritable surprise, est la dimension émotionnelle apportée aux personnages. The Killer est un classique à cause de son côté émotionnel qui contrebalance l'action. Un aspect qui manqua cruellement aux œuvres qui suivirent, résultant en une succession de films d'actions sans âmes. Le réalisateur qui s'est fait une spécialité des amitiés viriles, réussit pour la première fois à véritablement émouvoir le spectateur, ses personnages étant plus humains qu'ils ne l'ont jamais été. Sans grande surprise, il échoue cependant au niveau des relations hommes-femmes, le personnage féminin et l'histoire sentimentale étant jetés à l'improviste en pâture dans un film d'hommes sans jamais convaincre.

Windtalkers aborde aussi le racisme dont les Indiens souffrirent au sein de l'armée. Si le retournement du raciste « Redneck » de service est trop téléphoné, cette intrigue - similaire à celle du Patriote - est ici justifiée par son contexte historique. au lieu d'être un simple procédé scénaristique démagogique.

Adam Beach incarne un personnage attachant avec charme et dignité. Christian Slater fait son comeback dans une grosse production, mais c'est surtout Nicolas Cage qui étonne. L'acteur qui depuis sa transformation en héros de films d'action a enfilé une succession de prestations grotesques, fait ici preuve d'une étonnante retenue et porte aussi bien le film que Ben sur ses épaules.

En se risquant dans un nouveau genre, Woo signe avec Windtalkers une œuvre imparfaite mais bien plus convaincante que la plupart de ses dernières réalisations.

  Fred Thom

     Paycheck
     M:i-2





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