critique du film La Vengeance de Monte Cristo DVD The Count of Monte CristoLa Vengeance de Monte Cristo Critique du film






Le Comte de Monte Cristo













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La Vengeance de Monte Cristo
Réalisé par Kevin Reynolds

Avec : James Caviezel, Guy Pearce, Guy Pearce, Dagmara Dominczyk, Richard Harris
Durée: 2:00
Pays : USA
Année: 2001
Web : Site Officiel
Basé sur: Roman
Exclusif: Dossier
Juste quand vous perdiez tout espoir de voir enfin une adaptation Hollywoodienne décente d'un roman d'Alexandre Dumas — rappelez-vous les atroces D'Artagnan, L'Homme au Masque de Fer et Les Trois Mousquetaires — arrive le sombre et mystérieux Jim Caviezel qui sous l'identité du comte de Monte Cristo vient venger des années de films de cape et d'épée honteux.

Dans ce récit revanchard bien connu, Caviezel incarne Edmond Dantes, un jeune et innocent marin marseillais, qui après avoir été trahi par son meilleur ami, le jaloux Fernand Mondego (Guy Pearce), est emprisonné dans l'infâme Château d'If. Durant son séjour dans cette prison si hospitalière — il est fouetté pour chaque anniversaire de son arrivée par son surveillant (le toujours cruel Michael Wincott) — il fait la connaissance d'un codétenu, l'Abbé Farria (Richard Harris) qui lui enseigne la philosophie, les sciences et l'art de l'escrime. Avant de mourir, le prêtre lui confie l'emplacement d'un immense trésor que Dantes récupère après une évasion audacieuse. De retour en France sous le nom du somptueux comte de Monte Cristo, il emploie sa fortune comme instrument de vengeance contre ceux qui l'ont envoyé derrière les barreaux et revoie son ancienne fiancée Mercedès (Dagmara Dominczyk), maintenant mariée à Mondego.

Bien que basé sur le roman, le film prend quelques libertés avec l'œuvre originale. Dans cette nouvelle version, Mondego est le meilleur ami de Dantes au lieu d'être seulement on rival en amour. Etonnamment, cette variation a été écrite avec intelligence et ajoute au drame et à la psychologie du personnage de Mondego. Tandis qu'une modification intéressante a été apportée à l'évasion du Château d'If, la principale — et prévisible — différence réside dans la conclusion, un « happy end » Hollywoodien. Il est certainement regrettable que le scénariste n'ait pas gardé le final amer initial. Mais c'est après tout un charmant film de cape et d'épée comme on en fait plus qui au moins, contrairement à la supposée adaptation fidèle avec Gérard Depardieu, ne sombre pas dans une conclusion ridicule inattendue.

Ce Comte de Monte Cristo ne satisfait pas totalement non plus. Le personnage de Mercedès est assez mielleux tandis que la confrontation finale où tout le monde sort de nulle part pour tout remettre en ordre est trop improbable. Un bon nombre d'intrigues secondaires du roman sont absentes ou n'aboutissent jamais, ce qui ne nous permet pas d'apprécier complètement les mécanismes subtils de la vengeance du comte. A la défense du scénariste, il est impossible de récapituler en deux heures un livre aussi volumineux.

La réalisation de Kevin Reynolds est tout à fait réussie. Le cinéaste recrée les frissons des films des années 40, préservant leur charme initial tout en apportant un visuel moderne et stylisé. Le passage dans la prison est sinistre mais ne manque pas d'humour tandis que la séquence d'arrivée du comte en ballon est un plaisir pour les yeux. Mais la scène la plus réussie est assurément le duel final doté d'une approche cinétique et artistique rare (ceci devrait donner une leçon à l'équipe de D'Artagnan). Enfin, lorsque l'on sait que Kevin Reynold est l'homme à qui l'on doit des projets égocentriques de Kevin Costner comme Waterworld et Robin des Bois : Prince des voleurs, on apprécie d'autant plus sa retenue et que le champion des Razzies n'ait pas été choisi pour le rôle titre.

Une des forces du film est d'avoir assemblé une distribution presque irréprochable au lieu d'une brochette de stars. Le subtil Jim Caviezel a l'innocence d'Edmond Dantes et la noirceur du comte de Monte Cristo. Guy Pearce montre une autre facette de son talent dans l'interprétation plus que convaincante d'un personnage nuancé tandis que la succession de seconds rôles colorés incluant Richard Harris, Luis Guzmán et Michael Wincott est un régal. Le seul problème est que Dagmara Dominczyk est si mauvaise qu'on a du mal à croire que deux hommes aussi importants que Monte Cristo et Mondego se battent pour elle.

Contrairement aux autres récents essais d'Hollywood au genre, ce Comte de Monte que Cristo ne mérite pas d'être envoyé au Château d'If.

  Fred Thom

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